Les Accessoires & Pratiques SM
Les Relations Gynarchiques Revendiquent Le Pouvoir De La Femme Sur l'Homme
Dans l'univers BDSM, il se développe des relations gynarchiques, c'est-à-dire des relations qui revendiquent le pouvoir de la femme sur l'homme.
Les "moneyslaves" (littéralement "esclaves payeurs") vont, par exemple, savourer le fait de payer leur escorte dominatrice Paris sans aucun retour de la part de cette dernière, si ce n'est un mépris sensuel.
Les situations de féminisation du soumis sont également au cœur de ce type de pratique.
Les femmes dominatrices gynarchiques jouent de leur beauté inaccessible et de leur statut de maîtresse-déesse pour renvoyer l'homme à son état de serviteur ou d'enfant.
En ce qui concerne les pratiques doloristes, elles sont conventionnellement satisfaites dans une cave ou un donjon et s'accompagnent de divers accessoires comme le fouet, la cravache, la cage de chasteté...
Lorsque la douleur provoque une charge d'endorphine suffisante qui annule sa nuisance, le soumis ou la soumise passe alors très généralement à un état d'épanouissement paradoxal et inimitable.
Il est aussi possible de se procurer un très grand nombre d'accessoires (en plus de ceux venant d'être mentionnés ci-dessus) et l'investissement peut en valoir la peine.
Par exemple et à tout hasard, une combinaison en cuir ou en latex, une camisole de force, un corset ou même une cage qui pourrait permettre de diversifier les intrigues.
La combinaison en latex va mettre en valeur la personne dominante, ce qui permet de lui donner une plus grande "importance".
La camisole de force ou le monogant va limiter les mouvements du soumis ou de la soumise, ce qu'aiment beaucoup les femmes dans le cadre d'un rapport unilatéral où l'homme devient un objet passif et vice versa.
Cette Maîtrise est également reproduite dans les jeux sexuels de cordes, comme dans le Shibari, un bondage japonnais. Enfin, la cage permet de renvoyer le subordonné à un statut d'animal captif et s'accompagne de petites sorties en laisse.
Qui a dit que ce n'était pas un luxe d'avoir une chienne à la maison ? Ou un chien...
De plus et au cours de ces "rapports", différents sens peuvent être contrôlés, comme celui de la respiration par exemple. Les asphyxies érotiques doivent être obligatoirement pratiquées à deux afin d'éviter tout débordement, voire un drame.
De surcroît, au niveau de la préparation des obsèques, ce n'est pas la meilleure des promotions.
Dire d'un homme qu'il a été retrouvé pendu par le cou et par les testicules avec un sac sur la tête et un vibromasseur dans l'anus doit mettre rapidement ses qualités de grand-père au second rang.
Les enfermements, chantages ou encore les situations bdsm théâtralisées sont également très en vogue dans le milieu BDSM.
En ce sens, attacher une personne à un chauffage devrait faire grimper son angoisse d'abandon, avant que ce ne soit au tour de la pression de monter, puis de son désir...
Les jeux de "destructions" comme les piétinements du corps ou encore le "ballbusting" connaissent aussi un succès fou en ce 21ᵉ siècle.
Il s'agit dans cette pratique de voir la femme castrer symboliquement la puissance de l'homme en s'attaquant aux testicules par des coups de pied ou encore par des écrasements comme dans la torture des couilles.
Bien entendu, d'autres jeux plus taquins existent et sont popularisés malgré leur caractère étrange, comme l'urophilie ou la scatophilie dans laquelle le soumis ou la soumise est le réceptacle de l'urine et/ou des excréments de son maître ou de sa maîtresse.
À vos souhaits ! À vos ordres, pardon...