Gémissements Doux De La Femme
Certaines Simulent Une Jouissance Alors Que d'Autres Pas
Cette manifestation de soi semble dire et décrire différentes sensations malgré le bloc sémantique relativement fermé du cri, difficilement interprétable.
En ce sens, il y a par exemple les gémissements doux et rythmés de la femme, certaines simulant la jouissance alors que d'autres pas.
Les premières peuvent ainsi adopter un comportement "standard" pour tenter de se fondre le plus possible dans le rapport sexuel, alors que les secondes le font naturellement sans aucune simulation de plaisir...
Les Mélodies Du Sexe & Autres Râles Libertins.
Le cri du masochiste est bien souvent manifeste, il veut alors montrer qu'il prend beaucoup de plaisir à avoir mal et qu'il est excité de voir dans le regard de l'autre la possibilité de jouir de la douleur d'autrui.
- Deux types de gémissements sont d'ailleurs propres à l'art du BDSM.
- Le féminin.
- Le masculin.
Celui dit "féminin", qui mime une soumission, et celui dit "masculin" qui mime quant à lui la fierté d'être tolérant à la douleur, au travers d'un registre parfois infantile comme dans l'utilisation de l'expression "même pas mal !".
Il existe également les cris dits "surjoués", pouvant par exemple commencer par des sons négatifs, signifiant le refus, et qui viennent muter au fil de la relation en un son de plaisir exponentiel.
Il est identifiable du fait de son caractère théâtral, changeant, et généralement prémédité. Il est aussi discernable des changements de mélodies dans le rapport sexuel. L'une des raisons pourrait être l'explosion de la pornographie dans les années 2000.
En effet, alors que les films érotiques des années soixante-dix dégageaient des mouvements et des échanges sensuels, il est aujourd'hui question de débouchages d'évier en orgasme constant.
En ce sens, il peut alors être facilement avancé ce propos : "L'érotisme, un jeu sur l'équivoque et la suggestion".
Toutes Les Relations Ont Donc Leurs Propres Mélodies Même Si Un Canevas Se Dégage Légèrement.
Les préliminaires dégagent des souffles pour susciter le désir mutuel, l’érection et la sécrétion de cyprine chez les femmes fontaine.
Ensuite, la première pénétration est traditionnellement marquée par un petit cri "d'acceptation", censé mimer un soulagement et une impatience générée depuis un court ou long moment.
Puis vient la phase la plus longue, qui est plus ou moins monotone selon les couples, avec des dialogues ou pas, des insistances ou pas.
Pour certains couples, il est d'ailleurs extrêmement apprécié d'avoir un ou deux "mots crus", émanant de l'un ou des deux partenaires et généralement dans le but de ressentir toujours plus de plaisir.
Vient enfin la jouissance, où les deux partenaires laissent place à une vibration intense de leurs cordes vocales afin de se rencontrer dans le "nœud" final.
L'homme dans un cri viril, synchronisé à l'éjection des spermatozoïdes, et la femme dans un cri profond de plaisir intense... ou pour montrer à l'homme qu'elle jouit de sa jouissance.
Les sociétés actuelles ont vu naître un nouvel orgasme de la femme, celle-ci se masturbant avec les doigts avant l'éjaculation de l'homme pour ressentir un orgasme commun.
C'est aussi et peut-être tout simplement cela la libéralisation des mœurs...